Nos dernières chroniques...

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vendredi 30 novembre 2018

Chronique : Les chroniques de St Mary - Livre 1 : Un monde après l'autre

Les Chroniques de St Mary, tome 1 : D’un monde à l’autre  
Jody Taylor

Éditions : HC Editions
Prix : 14.50€ (Partenariat)
Date de parution : 8 février 2018
Année de parution originale : 2013

Résumé : La jeune historienne Madeleine Maxwell vient de terminer brillamment ses études et s’apprête à passer un entretien à l’institut St Mary. Mais en pénétrant dans l’enceinte de ce centre de recherche historique, Max comprend très vite que celui-ci ne ressemble à aucun autre.
Derrière la façade très académique de l’institut St Mary, les équipes d’historiens, de techniciens, de chercheurs ont découvert le secret du voyage dans le temps. Ici, les historiens n’étudient pas seulement le passé, ils le visitent… Max comprend très vite les possibilités qui s’offrent à elle.
De la disparition de Pompéi aux tranchées de la Première Guerre mondiale, du grand incendie de Londres à la destruction de la bibliothèque d’Alexandrie, la jeune historienne va revivre d’extraordinaires événements. Alors qu’au sein de l’institut naissent des enjeux de pouvoir…


Avant tout, je tiens à remercier les Éditions Hervé Chopin pour cette superbe découverte. Le résumé m’a immédiatement attiré. Un livre qui parle de voyage dans le temps, j’étais sûre d’apprécier et la couverture reprise de la VO est juste trop belle. Grand bien m’a pris lorsque je me suis lancée dans ma lecture : une jolie surprise pour une lecture fantastique !
Nous découvrons, ici, Madeleine Maxwell a un moment décisif de sa vie. Une de ses ancienne enseignante lui a suggéré de postuler à un poste d’historienne à l’Institut de recherche historique St. Mary’s. Au cours de l’entretien, ses différents interlocuteurs restent très discrets sur la nature exacte de leur travail. Mais une fois que Maxwell accepte le poste, elle découvre que le groupe de passionnés d'histoire travaille pour une organisation secrète qui voyage dans le temps vivre l’Histoire, pour l’étudier et mieux la comprendre. Ainsi certaines vérités peuvent être rétablies sur les raisons pour lesquelles certains événements se sont produits.
Nous accompagnons Max (de son petit diminutif) au fil de son entrainement, de ses rencontres, ses amitiés. Puis nous la suivons au temps des dinosaures, ou lors du grand incendie de la bibliothèque d’Alexandrie, mais aussi d’autres grands événements historiques. J’ai aimé que l’auteur nous permette de nous familiariser progressivement avec les principaux personnages grâce à leur progression au sein de l’institut. Jody Taylor nous plonge au cœur de leurs actions et de leur vie quotidienne. Ajoutez-y une pointe de romance, du suspense, l’éternel lutte du bien contre le mal, des leçons d’histoire intéressantes, des rebondissements et une plume vraiment amusante et agréable, vous obtiendrez un tome dévoré en quelques heures à peine. Il y a eu des moments où j'ai été surprise par la dureté et la morosité de certains passages car je ne m’y attendais pas mais ils collent parfaitement à l’histoire et permettent au lecteur d’être encore plus immergé dans le roman.
Je lirai avec grand plaisir la suite de la série (9 tomes sont prévus) et j’espère que l’auteur parvienne à maintenir la qualité et l’attrait pour l’histoire.
Un monde après l’autre est un premier tome entraînant et facile à lire, avec des intrigues et des personnages bien développés et attachants. A découvrir !
Ma note : 9/10
Merci à HC Editions pour ce partenariat !

Chronique : Gros sur le coeur de Carène Ponte

Gros sur le cœur
Carène Ponte

Éditions : Michel Lafon
Prix : 6,60€ (Partenariat)
Date de parution originale : 15 novembre 2018

Résumé : C'est l'histoire d'une adolescente sans doute un peu trop ronde, sans doute un peu trop fragile. C'est l'histoire d'un nouveau lycée, des yeux qui dévisagent, des yeux qui jugent. C'est l'histoire d'un professeur d'allemand qui accompagne, qui séduit. Mélissa, 17 ans, suit ses parents dans une nouvelle ville, un nouveau lycée. Année de terminale sur la corde raide. Année charnière entre dégoût de soi, et renaissance.


Gros sur le cœur de Carène Ponte est un livre déjà édité chez Librinova en autoédition. Le roman traite un sujet qui est de plus en plus abordé en littérature : le harcèlement scolaire. J'ai beaucoup aimé ce livre malgré quelques petits points. La couverture choisit par Michel Lafon est très belle et je trouve qu'elle reflète bien l'ambiance du roman. J'étais donc très curieux de le découvrir, surtout que Carène Ponte est une auteure que je suis de très près ! Livre lu en LC avec Clara : sa chronique.

Mélissa rentre dans un nouveau lycée suite au déménagement de sa famille. Très vite, les autres la surnomment "Mélissa sac à gras" et sa vie devient un enfer... Des brimades, des insultes sur son poids, des dégâts physiques... Mélissa en prend plein la tête et se retrouve seule, petit à petit. On rentre très vite dans l'histoire et c'est ce que j'ai apprécié avec ce roman. On sent dès le début le malaise alors que Mélissa n'a même pas encore, franchit les portes du lycée.

Le thème traité est important et d'actualité ! Le harcèlement scolaire reste quelque chose d'invisible quand on ne le subit pas ! En parler et montrer qu'il existe est important quelque soit la manière ! Je trouve que dans la littérature, il est nécessaire de montrer que ces faits là existent, peut importe l'histoire qui les porte.

On s'attache à la Mélissa, surtout qu'on imagine facilement ces faits dans la vie réelle. On alterne bien entre narration et dialogue. L'histoire est également bien rythmée avec ce qu'il s'y passe ! On alterne entre les moments à la maisons et ceux aux lycées plus difficile. Mais aussi les période de vacances qui permettent à Mélissa de souffler, et donc aussi au lecteur.

Il y a cependant quelques points qui m'ont gêné... l'histoire avec le prof d'allemand qui fait perdre de la profondeur à l'histoire. J'ai trouvé ça inutile et pas crédible. Mais aussi le passage du double maléfique de Mélissa (je n'ai pas trop compris...) Personne n'y croit et ça décrédibilise le récit. Je pense que l'auteur aurait pu trouver une autre idée pour arriver sur la fin de son histoire.

La morale est enfin bonne ! Qu'une histoire finisse comme celle de Gros sur le cœur, ça fait du bien 😊 Je ne peux que vous recommander ce petit livre ! Ce thème doit être lu par tout le monde. Indispensable !

Ma note : 8/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

mercredi 29 août 2018

Chronique : De joie coulent mes larmes de Léna Walker

De joie coulent mes larmes
Léna Walker

Editions : Michel Lafon
Prix : 17,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 7 juin 2018

RésuméJuriste sans entrain dans un cabinet d'avocats, Romy Bavarois rêve depuis sa plus tendre enfance de présenter le journal télévisé de la plus grande chaîne de France. Au décès de son grand-père, elle décide sans regret de tout quitter et de s'installer chez sa grand-mère à Saint-Tropez. Acceptant un emploi saisonnier de vendeuse de soufflés tropéziens, Romy se laisse vivre jusqu'au jour où elle rencontre Jean-Luc, le médium des stars. Lui fera-t-il des révélations décisives sur son avenir ? Aura-t-elle enfin l'électrochoc qu'il lui fallait pour sortir de sa douce léthargie et prendre son destin en main ?


Léna Walker je la suis depuis un petit moment. Notamment pour son roman Un jour j'ai changé de parfum. Je sais que les éditions Michel Lafon repèrent de belles pépites... c'est pour ça que j'ai foncé sur ce livre. Et je ne me suis pas trompé ! Ce livre a été un petit coup de coeur qui m'a fait penser à ma propre histoire ❤ Un livre parfait pour cet été qui vous fera voyager dans tous les sens du terme !

J'ai adoré suivre Romy, les relations qu'elle a avec sa famille et ses amis... ses réflexions, ses choix de vie pro et perso ! C'est une personne qui ne veut pas faire de mal mais en même temps, il faut aussi qu'elle pense à elle. L'auteur fait passer beaucoup de messages : l'importance de faire un métier qu'on aime (et ce n'est pas évident), de choisir son cadre de vie, de s'entourer de sa famille et d'amis sur lesquels on peut compter. 

Un roman feel-good dont le rythme vous emportera à travers la France. Vous ne pourrez plus lâcher le roman tellement Romy vous fera succomber. Léna Walker nous sert tout un panel d'émotions (joie, tristesse, stress, gourmandise) le tout servis par une écriture fluide, simple et efficace 😘

J'ai hâte de découvrir les autres romans de Léna Walker qui va devenir pour moi, une auteure incontournable 😁 Je ne peux que vous conseiller ce roman, idéal en été mais aussi pour la rentrée.

Ma note : 9/10

Merci aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

Chronique : Follow me back - Livre 2 d'A.V Geiger

Follow me back - Livre 2 
A.V Geiger

Editions Robert Laffont
Prix : 17,90€ (Partenariat)
Date de parution française : 7 juin 2018
Année de parution originale : 2018
Titre version originale : Follow Me Back, Book 2 : Tell Me No Lies

RésuméPersonne ne sait ce qui est arrivé au prodige pop-rock Eric Thorn. Son compte Twitter ? Bloqué. Son portable ? Enterré dans la neige, l’écran brisé et maculé de sang. Tessa Hart, fangirl agoraphobe, connaît la vérité, mais elle a définitivement tourné la page #Tessa♥Eric. Plus question de toucher à son compte Twitter. En revanche, Snapchat… c’est beaucoup plus sûr, non ? Après avoir fait profil bas pendant des mois, Tessa sort de sa cachette, forcée d’affronter les fantômes de son passé…


Je tiens à remercier l'équipe de la Collection R qui m'a permis de lire ce livre ! L'histoire de ce tome 2 est peut-être un peu en dessous du tome 1 (on reste toujours admiratif lorsqu'on découvre un univers), mais elle n'en est pas moins prenante 😄 La couverture du tome 2 est autant accrocheuse que celle du 1er tome. J'avais entendu des échos assez mitigés sur ce 2nd opus... pourtant je l'ai beaucoup apprécié !

J'ai adoré retrouver Tessa et Éric dans leurs aventures sur les réseaux sociaux et IRL ! Avec les procès verbaux de l'enquête, on va de révélation en révélation et ça fait monter la pression 😱 À qui faire confiance ? De qui doit-on se méfier ? Internet est-il vraiment un endroit sûr ? On se prend d'affection pour les personnages. On apprécie davantage Eric que dans le tome 1. La force de ce roman, c'est la surprise et la révélation finale. On se sent autant piégé que Tessa et Eric en apprenant la supercherie... qui dure depuis le tome 1

Entre Twitter et Snapchat... Tessa et Éric vont devoir démêler les faux semblants et braver leurs peurs pour pouvoir vaincre les détracteurs 😁 Un bon roman qui met en avant les dangers des réseaux sociaux. Un message qu'il faut faire passer aux jeunes (et moins jeunes). Trop de personnes pensent que Facebook ou Snapchat sont anodins. Pourtant, il y a de vrais pirates et des personnes malveillantes... comme dans la vraie vie. Une duologie que je recommande pour son côté addictif et pour les idées de l'auteur : toujours plus troublantes et déstabilisantes.

Ma note : 8/10

Merci à la Collection R pour ce partenariat !

mercredi 4 juillet 2018

Chronique : Avec des si et des peut-être de Carène Ponte

Avec des si et des peut-être 
Carène Ponte

Editions : Michel Lafon
Prix : 18,95€ (Partenariat)
Date de parution originale : 24 mai 2018

Résumé : Prof de français au lycée de Savannah (-sur-Seine), Maxine vit en colocation avec Claudia (et ses crèmes au jus d’herbe fermenté), elle aime Flaubert (ses élèves, Stromae), courir avec ses deux meilleures amies (trois cents mètres) et aller chez le dentiste (sa sœur). Maxine croit aux signes et aux messages de l’Univers. Pourtant elle ne peut s’empêcher de se demander : « Et si j’étais allée ici plutôt que là, si j’avais fait ceci au lieu de cela, ma vie serait-elle chamboulée ? » En bonne prof de français, Maxine aime le conditionnel… Mais à trop réfléchir Avec des si et des peut-être, ne risque-t-on pas d’oublier de vivre au présent ? Et si la vie décidait de lui réserver un drôle de tour ?


  Carène Ponte est une auteure que je suis depuis ses débuts. Au départ autoéditée chez Librinova, elle a vite été publiée chez les éditions Michel Lafon. Après Un merci de trop et Tu aspromis que tu vivrais pour moi, l’auteure revient avec un 3e roman. Une comédie romantique feel-good qui va vous faire rire et vous émouvoir. Attention, c’est pour moi le meilleur roman de Carène Ponte !

  On débute l’histoire par un petit brief de la vie de Maxine. Prof de français, en coloc avec Claudia (une fille chelou) et qui entretient un beau lien avec sa sœur dentiste. Elle essaie de se caser mais les mecs sont souvent bizarres et ne lui conviennent pas. Avec un peu d’efforts, Maxine pourrait être totalement heureuse. Pourtant après l’écoute d’une émission de radio, un événement va se produire… et l’histoire de Maxine va prendre un tout autre tournant.

  J’ai adoré Maxine. Son humour bête et naïf qui pourrait ne faire rire qu’elle, mais qui fonctionne sur la majorité des gens. Sa façon d’être un peu gauche est touchante. Elle est un peu naïve mais sait ce qui est ou pas réalisable dans sa vie. Les personnes qui l’entourent sont charismatiques et importantes dans son quotidien. On a juste envie de lui donner un coup de pied aux fesses pour la faire grandir enfin. J’ai adoré ses amies, sa sœur, sa colocataire, le proviseur du lycée et même ses élèves. C’est une protagoniste qu’on aimerait prendre dans nos bras pour la rassurer et lui dire que tout va bien se passer. Je suis sûr que vous allez l’adorer.

  Le rythme de l’histoire est vraiment super ! Les chapitres sont assez courts pour tourner vite les pages. L’humour présent dans le roman nous fait dévorer l’histoire. L’événement qui fait basculer le récit m’a totalement surpris. Je me suis dit au départ que c’était un rêve et puis au final, non. J’ai eu du mal à ce que ce fait rentre dans un roman contemporain. Mais je me suis pris au jeu et me suis laissé séduire.

  Carène Ponte aborde avec délicatesse, humour et sincérité les choix d’une vie. On choisit tous dans notre vie et on se pose tous la même question : ai-je bien fait de garder ce cap ou aurait-il fallu que je vire de bord ? En d’autres termes, Maxine va se rendre compte comment un si petit choix aurait pu faire basculer sa vie entière. L’auteure met aussi en avant la famille, les amis et le dur métier de professeur. On sent les liens et le travail effectué pour rendre les relations fictionnelles plus vraies.

  Enfin, je vais vous parler de l’écriture de Carène Ponte. J’ai trouvé ce roman plus abouti que les deux autres. Je ne pensais pas que l’auteure arriverait à me faire ressentir des choses : mais elle l’a fait ! Les dialogues sont bien construits, les passages narratifs pas trop longs. Et puis la fin m’a beaucoup plu ! On sort de ce roman avec le sourire et c’est le principal. Je me répète : foncez dessus, c’est pour moi le meilleur roman de l’auteure !

Ma note : 9/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

Chronique : Le week-end de Natasha Preston

Le week-end 
Natasha Preston

Editions : Hachette
Prix : 18€ (Partenariat)
Date de sortie française : 28 février 2018
Année de sortie originale : 2016
Titre version originale : The Cabin

Résumé : Un week-end entre amis. Dans un chalet loin de tout, c’est exactement ce que Mackenzie avait besoin. La bande se retrouve. Impatiente que la fête commence. Un verre, puis deux. Et la nuit tombe dans l’oubli. Au réveil, c’est l’horreur. Deux d’entre eux sont morts, sauvagement assassinés. Aucune trace d’effraction ni de signe de lutte. Les cinq survivants n’ont d’autre choix que de se suspecter… car quelqu’un ne dit pas la vérité.


  J’ai découvert Natasha Preston avec son roman La Cave, paru l’an dernier. J’avais adoré ce roman psychologique angoissant… croyez-moi, je n’ai plus regarder les caves de la même manière pendant des semaines ! Du coup, il fallait absolument que je lise Le week-end !! Couverture sublime, résumé tentant : il ne m’en fallait pas plus. Pourtant, si l’intrigue de départ était bonne, la réalisation n’a pas été concluante.

  J’ai beaucoup aimé le début. Cette fête organisée dans la maison d’un ami du groupe. On sait dès le départ qu’il y a des tensions à cause d’un événement passé… mais on ne sait pas quoi. Petite soirée qui s’écourte assez vite. Le lendemain, la protagoniste Mackenzie se réveille avec un sacré mal de crâne… et découvre dans la cuisine deux de ses amis : morts poignardés de plusieurs coups de couteaux. Le fait le plus étrange : aucune trace d’effraction. Le tueur fait donc partie de ses amis.

  Je vais assez vite passer sur les personnages. Je ne me suis pas spécialement attaché à Mackenzie ni aux autres. On s’intéresse d’assez loin à leur vie personnelle et c’est assez dommage. Tout tourne autour de ce fameux événement passé, des interrogatoires, de l’enquête et de la pseudo amourette de Mackenzie. Il m’a manqué ce petit truc en plus qui m’aurait permis de m’attacher davantage aux personnages.

  Le rythme est assez décousu. Autant cela va assez vite au départ. La scène de meurtre se déroule dans les 50 premières pages. Autant par la suite, l’enquête des policiers et de Mackenzie n’est pas une partie de plaisir. On tourne un peu en rond, on obtient des indices pas forcément probant ou évident. Du coup ça ralenti le rythme de l’intrigue et on est moins happé. Je regrette surtout le fait de ne pas avoir eu des points de vue croisés entre 3-4 personnages. Ca aurait été plus palpitant.

  Le week-end aurait pu être un thriller psychologique meilleur. Je n’ai pas retrouvé le suspense et l’envie de m’y replonger comme dans La Cave. Je pense qu’il a juste manqué à l’auteur la réalisation de l’intrigue parce que l’idée était là. Son écriture est par contre toujours aussi bonne. Fluide, assez descriptive et très visuelle. Awake, son 3e roman, est déjà sorti aux éditions Hachette. J’ai donc hâte de voir si l’auteure va réussir à rebondir !

Ma note : 6,5/10

Merci à Fanny et aux éditions Hachette pour ce partenariat !

mardi 3 juillet 2018

Chronique : Pëppo de Séverine Vidal

Pëppo 
Séverine Vidal

Editions : Bayard
Prix : 13,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 6 juin 2018

Résumé : Elle a déconné, Frida. J’ai déjà du mal à m’en sortir quand j’ai que moi à gérer, alors je comprends pas comment elle a pu croire une seconde que je pourrais faire ça. Tout seul. Je sais même pas comment on chauffe un biberon. Mettre une couche dans le bon sens. D’ailleurs tout le monde le dit toujours, et Tonton Max en tête : Pëppo tas pas de bon sens. Je suis coincé. Pëppo, mon gars, t’es coincé. Gravement. Et tout ce que tu vas faire, à partir d’aujourd’hui et jusqu’au retour de Frida, tu le feras deux mômes sur les bras. Ou dessous. Je sais même pas comment ça se porte des bébés.


  Séverine Vidal est une auteure que j’ai découvert il y a un peu plus d’un an avec le roman Nos cœurs tordus. J’avais adoré cette histoire et les thèmes divers abordés. C’était bien fait pour le public visé. Ici avec Pëppo, nous sommes de nouveau dans de la bonne littérature jeunesse. Des personnages attachants, drôles, parfois exubérants mais surtout touchants et sincères. Et une plume fluide qui va à l'essentiel et qui ne tourne pas autour du pot avec des longueurs.

  Le récit de Pëppo va vous émouvoir ! C'est un personnage dont l'évolution va vous surprendre. Il va mûrir en s'occupant de ses neveux de 13 mois et se rendre compte au final... qu'il n'y a pas que le surf dans la vie. Qu’il y a aussi la famille, le travail à l’école, les amis et aussi l’amour… De fait, ce sont des sujets qui sont bien mis en valeur et de manière délicate. Chaque personnage secondaire va amener un élément déclencheur. Ce qui va permettre à Pëppo d’évoluer et de grandir.

  L’histoire de Pëppo est une belle fresque familiale et amicale que je vous recommande ! Si vous êtes fans de camping, de style rétro et de bambins, ce livre est fait pour vous. En plus vous avez le choix en librairie entre une couverture bleue, rose et verte ! Les éditions Bayard ont pensé à tout pour nos adolescents.

Ma note : 8/10

Merci aux éditions Bayard et au label Page Turners pour ce partenariat !

samedi 30 juin 2018

Chronique : Dix-sept ans d'Ava Dellaira

Dix-sept ans 
Ava Dellaira

Éditions : Michel Lafon
Prix : 16.95€ (Partenariat)
Date de parution : 3 mai 2018
Année de parution originale : 2018

Résumé : Nous poursuivons tous quelque chose…
Dans les années 1990, pour Marilyn, 17 ans, c’est la liberté. Enfermée dans les rêves de célébrité de sa mère qui l’entraîne d’auditions en castings, elle ne revit que lorsqu’elle retrouve le beau et insaisissable James. Mais les regards que certains portent sur la couleur de peau de James ne risquent-ils pas de détruire leur amour naissant ?
De nos jours, pour Angie, 17 ans, c’est la vérité. Alors que le monde semble s’être arrêté de tourner pour sa mère, Marilyn, la jeune métisse est prête à tout pour retrouver James, ce père qu’on lui a toujours caché. Embarquée par son ex-petit ami Sam, Angie fuit sa ville de province et plonge dans les rues bruyantes et colorées de Los Angeles, à la recherche d’un passé trop longtemps maintenu dans l’ombre.


  Après avoir eu un énorme coup de cœur pour le précédent livre de l’auteur, Love letters to the dead, je ne pouvais pas passer à côté du nouveau roman d’Ava Dellaira. Je remercie Camille et les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce livre. Sans surprise c’est un nouveau coup de cœur !!

  Avec Dix-sept ans, nous découvrons l’histoire d’Angie âgée de 17 ans de nos jours et en parallèle celle de sa mère, Marilyn au même âge dans les années 90.

  Marilyn subit la pression de sa mère qui la fait courir de casting en casting en quête de célébrité. Marilyn, elle, rêve de pouvoir aller à l’université. De son côté, Angie est en quête de vérité sur son père. Sa mère lui a dit qu’il était décédé avant sa naissance. Lorsqu’Angie découvre une photo de ses parents au même âge qu’elle, elle décide de partir à Los Angeles pour essayer de retrouver sa trace et découvrir ce que sa mère ne lui dit pas. Elle profite d’un voyage de son ex-petit copain, Sam, pour faire le trajet avec lui.

  Une nouvelle fois, je me suis laissée transporter par la plume de l’auteur. Ava Dellaira excelle dans la manière de faire passer des messages forts tout en douceur. Sa façon presque poétique de décrire les sentiments. Dans un premier temps, j’ai eu un peu peur de l’alternance entre les deux jeunes filles. Les chapitres les concernant étant assez long, je craignais m’attacher à l’une plus qu’à l’autre. Finalement leurs histoires respectives abordant des sujets différents mais tout autant important, ont fini par me faire tourner avidement les pages pour savoir ce qui arrivait autant à l’une ou l’autre. L’Amour, les relations familiales, le racisme, le passage de l’adolescence à l’âge adulte, Ava Dellaira les exposent avec finesse et justesse.

  Avec l’histoire de Marilyn, j’ai été nostalgique des années 90 puisque cette fois encore l’auteur y a décimé beaucoup de références musicales qui faisaient écho à ma propre adolescence. Mais j'ai également beaucoup aimé le changement de perspective entre chacune des adolescentes que nous suivons. Chacune se cherchant, l’une en croyant en un meilleur avenir, l’autre en partant à la recherche de ses propres racines.

  Dix-sept ans est le genre de roman qui pousse le lecteur à sa propre introspection, un rappel de l'importance de connaître sa propre histoire pour savoir qui l’on est et où on veut aller. Ava Dellaira confirme sa plume magique avec ce nouveau roman et une nouvelle fois, elle nous fait ressentir de fortes émotions tout en douceur. Il me tarde déjà de pouvoir découvrir un autre roman de l’auteur, je le guette et l’attend avec impatience.

Ma note : 9/10

Merci à Camille et aux éditions Michel Lafon pour ce partenariat !

Chronique : Nos Interdits - Tome 1 : L'étincelle de Roxane Maffre

Nos interdits, tome 1 : L’étincelle 
Roxane Maffre

Éditions : Hachette Romans
Prix : 18€ (Partenariat)
Date de parution : 3 janvier 2018

Résumé : Anna, étudiante de dix-neuf ans, mène une vie plutôt tranquille. Tout change lorsqu’elle suit sa meilleure amie Allison à la soirée du mystérieux Stan, dont la réputation de mauvais garçon n’est plus à faire. Si Allie tombe sous son charme, lui n’a d’yeux que pour la sérieuse Anna. Un simple regard de sa part réussit à créer l'étincelle. Mais quand Léo, un garçon à l'apparence bien plus sage, se rapproche de la jeune fille, les choses se compliquent et les jalousies s'éveillent. Anna se retrouve face un choix :  suivra-t-elle la voie de la raison ou ira-t-elle à l'encontre des interdits ?


  Si vous suivez mes avis depuis quelques temps, vous devez savoir que je suis très friande de romance. Quelle soit young-adult, new-adult ou même érotique, c’est mon péché mignon. Alors quand Hachette a proposé ce roman, je ne pouvais forcement que m’y intéresser ! Je les remercie de m’avoir fait parvenir L’étincelle car j’ai passé un bon moment de lecture.

  Je dois toutefois reconnaitre que c’est avec un peu d’appréhension que j’ai commencé ma lecture. Le résumé annonçant clairement un triangle amoureux, j’étais un peu réticente. Finalement, cette dualité entre deux garçons complétement différents est tellement bien menée par l’auteur, une fois n’est pas coutume, je me suis surprise à apprécier ce cliché.

  Nous suivons ici Anna, une jeune étudiante de dix-neuf ans qui mène une vie plutôt bien rangée et sage. Son quotidien bascule le jour où sa meilleure amie, Allie, l’entraîne dans une fête organisée par le mystérieux Stan. Même si ce garçon titille sa curiosité, elle va s’effacer au profit de son amie qui lui a avoué être très attirée par lui. Quelques jours plus tard Anna a un coup de cœur pour Léo rencontré totalement par hasard. Et même si cette attirance est réciproque, c’est le début des ennuis pour Anna. Léo n’est autre que le meilleur ami de Stan !

  Avec des chapitres courts et une bonne fluidité, l’auteur arrive à construire un récit addictif et prenant. Si j’ai eu un peu de mal a m’attaché à Anna, il n’en est pas allé de même avec Stan. Anna m’a paru une bonne partie du roman plus jeune que l’âge annoncé. Avec son comportement et ses réactions, j’ai eu du mal à croire qu’elle avait 19 ans et non 15 pendant une bonne partie du roman. Mais avec une phrase, bien placé et particulièrement juste, Roxane Maffre réussi à rectifier ce défaut et laisse penser que ce trait de caractère était voulu dés le départ. Avec Stan aucun soucis, ce garçon énigmatique et torturé est habilement construit et on prend plaisir à découvrir petit à petit ses secrets. Je ne vais pas vous cacher qu’il a été mon préféré durant toute ma lecture (en même temps avec un prénom pareil c’était gagné d’avance, cf. mon amour pour un certain héro dans Felicity Atcok ^^).

  En fait, j’ai énormément aimé les personnages créés par Roxane Maffre. Ils sont tous différents mais complémentaires et surtout très bien construits. L’auteur réussit un tour de force en plaçant le triangle amoureux au cœur de l’intrigue. Et c’est avec intelligence qu’elle transforme un cliché souvent négatif pour moi en romance en un récit extrêmement addictif. La rivalité entre raison et passion, amitié et amour, moral et interdit particulièrement bien employée.

  J’ai été surprise par la fin proposée par l’auteur. Il est vrai que si le dernier chapitre n’existait pas le premier tome se serait suffi à lui-même. Et même si je n’ai pas trouvé très subtile le cliffanger apporté par ce dernier chapitre, il a le mérite de déclencher l’envie de connaitre la suite. Oui, je suis faible et j’attends impatiemment le tome 2 !

Ma note : 7.5/10

Merci aux éditions Hachette pour ce partenariat !

Chronique : Another Story of Bad Boys - Tome 3 : Le Final de Mathilde Aloha

Another Story Of Bad Boys, tome 3 : Le final 

Mathilde Aloha

Éditions : Hachette Romans
Prix : 18€ (Partenariat)
Date de parution : 3 janvier 2018

Résumé : Terminée, l’histoire de Lili, Cameron et de leurs amis ? Pas tout à fait. Car si Cameron et Lili sont enfin réunis, leur happy ending n’est pas encore de mise. Lui est resté à Los Angeles, elle est partie en stage en Australie, et tous deux doivent apprendre à gérer leur relation à distance. En seront-ils capables ? Leur ami et colocataire Evan, quant à lui, a le cœur brisé. Déprimé, il peine à reprendre sa vie en main. Jusqu’au jour où une mystérieuse jeune fille surgit dans sa vie. Alors que tout semblait aller pour le mieux entre Rafael et Elena, cette dernière commence à avoir de sérieux doutes quant à l’avenir de leur relation et leur idylle se retrouve dangereusement menacée…


  Après avoir dévoré les deux premiers tomes, je ne savais pas que nous aurions droit à un troisième opus en compagnie de Lili et Cam. Aussi quand les éditions Hachette ont annoncé que Mathilde Aloha travaillait sur un final, j’étais impatiente de savoir ce qu’elle nous réservait. L’attente a été longue mais le résultat n’en est que plus savoureux.

  ATTENTION RISQUES DE SPOILERS POUR CEUX QUI N’ONT PAS LU LE TOME 1 (voir mes avis précédents, pour le tome 1 : ici, et pour le tome 2 : ici ou )

  Avec les petits défauts que j’avais relevés pour les deux premiers épisodes d’ASOBB, j’avais à la fois beaucoup d’attentes et un peu d’appréhension pour ce tome final. Mais l’envie de retrouver les personnages que j’avais adoré a pris le dessus. Aussitôt reçu, je n’ai pas longtemps résisté. J’ai même mis de côté ma lecture en cours pour pouvoir littéralement le dévorer.

  Afin de pouvoir suivre plusieurs histoires dans l’histoire, l’auteur choisit l’alternance de narrateur. Ainsi nous avons le point de vue de Lili pour son histoire avec Cam. Celui d’Evan pour sa propre histoire et enfin la voix d’Elena pour son histoire secrète avec un des amis de son grand frère, Rafaël.

  Alors que Cam et Lili parviennent tant bien que mal à trouver leur équilibre et calmer leur craintes respectives, Evan essaye de se remettre de sa rupture difficile avec Grace. Elena poursuit sa relation cachée avec Rafaël mais progressivement l’envie d’officialiser leur couple se fait sentir. Les chapitres s’enchaînent de manière très fluide et l’alternance ajoute un côté page tuner à ce tome. Même s’il n’y a pas de vrais gros rebondissements dans ce final, les passages entre Elena et Rafaël apportent une touche de piquant. Tout l’attrait restant dans la découverte de ce qu’il advient de tous les personnages que nous aimions suivre jusque-là.

  Je dois admettre que j’ai été agréablement surprise par le soin apporter à ce dernier tome. Exit les petits défauts. L’auteur exploite ses personnages habilement et nous offre un final tout simplement génial. J’ai adoré retrouver Liliana, Cameron, Evan et tous les autres.

  Another Story Of Bad Boys est une série addictive que je recommande à tous les fans du genre.

Ma note : 8/10

Merci aux éditions Hachette pour ce partenariat !

Chronique : ReMade - Tome 2 : ReBorn d'Alex Scarrow

ReMade, tome 2 : ReBorn 
Alex Scarrow

Éditions : Casterman
Prix : 15€ (Partenariat)
Date de parution : 4 avril 2018
Année de parution originale : 2017

Résumé : Garder son humanité à tout prix. Léo et son amie Freya survivent tant bien que mal depuis dix-huit mois. Aucun signe du virus – sans doute tué par le froid polaire qui s’est abattu sur Terre. Mais il s’est juste caché : il a observé les hommes, les femmes et même les enfants. Il a appris et s’est encore perfectionné. Maintenant, il est prêt…


  Après avoir tant aimé le premier opus, il me tardait de découvrir ce qu’il advenait de Léo et Freya. Aussi, je remercie les éditions Casterman pour l’envoi de ce tome 2. Dés que j’ai pu, je me suis plongée dedans. Autant j’ai dévoré ReMade, autant j’ai eu un peu plus de mal avec ReBorn. Une mention spéciale à la couverture qui reste toujours autant « flippante » !

ATTENTION RISQUES DE SPOILERS POUR CEUX QUI N’ONT PAS LU LE TOME 1 (mieux vaut aller lire mon avis sur ce dernier : ici ou )

  Plusieurs mois se sont écoulés depuis les terribles évènements de la fin du premier tome. Nous retrouvons Léo et Freya qui essayent tant bien que mal de survivre. Ils ont trouvé refuge dans un appartement juste au-dessus d’un supermarché. L’endroit idéal pour ne pas avoir à sortir. Tapis et dans une sécurité relative, ils n’ont pas constaté d’activité du virus. Ils en viennent à penser que l’hiver particulièrement rude subi a dû avoir raison de l’infection. Alors qu’ils guettent, ils croient percevoir la trace d’une activité humaine non loin de leur cachette. Ils décident d’en avoir le cœur net et partent en expédition… les ennuis commencent.

  Alors que le premier tome avait un rythme soutenu, haletant et angoissant, ce second opus traine en longueur. Un défaut souvent reproché au tome intermédiaire, dommage que ReBorn n’y échappe pas. Pourtant certains éléments attisent la curiosité et poussent le lecteur à continuer sa lecture. Nous ne sommes pas non plus en reste côté détails bien ignobles. Et je dois avouer que le stress reste présent.

  Dans les premières pages, j’ai eu du mal à reconnaitre Léo. Il me paraissait éteint en comparaison avec celui qu’il était dans le premier tome. Mais j’ai fini par le retrouver, protégeant ceux qu’il aime. En y réfléchissant cette évolution (ou régression) est plutôt logique si on analyse les évènements qui ont pu impacter son comportement. Si le personnage le plus intéressant reste le virus lui-même, j’ai apprécié en découvrir davantage sur le père de Léo qui n’avait pas été assez exploité dans le premier tome. Et je n’en dirai pas plus, à vous de lire ReBorn pour savoir ce qu’il a vécu.

  L’auteur parvient à maintenir l’intérêt du lecteur grâce à son virus intelligent et sournois. Ses descriptions sont toujours aussi visuelles et pertinentes et nous donnent notre lot d’horreurs.

  Si les longueurs de ce tome ont quelque peu gêné ma lecture, l’intrigue liée au virus a maintenu mon envie de découvrir ses plans. Le dernier chapitre me laisse présager un troisième tome intense et ultra stressant. Et rien que pour connaitre le dénouement final, qui de l’homme ou du virus aura le dernier mot, il me tarde de pouvoir le lire !

Ma note : 7.5/10

Merci aux éditions Casterman pour ce partenariat !

dimanche 24 juin 2018

Chronique : Les Silences d'Amélie Antoine

Les Silences 
Amélie Antoine

Editions : Le livre de poche
Prix : 7,90€ (Partenariat)
Date de parution originale : 7 mars 2018

Résumé : Édouard Bresson est l’humoriste préféré des Français. Le moindre de ses spectacles se joue à guichets fermés. Mais, à chaque tournée, au premier rang, une place reste désespérément vide. Et, à chaque fois, son cœur se déchire un peu plus. La France entière l’adule et l’envie. La France entière, sauf son fils, qui ne vient jamais l’applaudir, parce qu’il le déteste de l’avoir négligé toute son enfance. Que faire quand on réalise qu’il est peut-être désormais trop tard pour rattraper ses erreurs ? Imaginez un homme qui a tout, absolument tout pour être heureux. Sauf l’essentiel.


  Je tiens à remercier Amélie Antoine de m’avoir contacté pour l’envoi de ce livre. Je n’avais jamais lu ses histoires même si j’ai entendu parler de son 1er roman à succès Fidèle au poste. Ici, je ne savais pas trop à quoi m’attendre à part un récit assez triste. C’est donc sans appréhension et avec une certaine curiosité que j’ai entamé le livre ! Au final, je suis ressorti surpris, déboussolé et content de ma lecture.

  Le récit s’ouvre sur le dernier spectacle d’Edouard Bresson, humoriste de renom. C’est une personne qui a su s’imposer dans ce monde et Edouard est la personnalité la plus adulée des français. Pourtant, il se passe un événement tragique qui va changer la donne… la disparition de cet humoriste. Coup monté ou vérité vraie… c’est à travers les yeux de son fils que nous allons le découvrir.

  Edouard et son fils Arthur ne se sont jamais trouvé. Un père trop absent, un fils qui n’avait pas plus d’intérêt que ça pour la scène. Arthur en est venu à détester Edouard et son métier… au point de ne plus se parler, ou si peu. Cette relation m’a bouleversé et déchiré. Je me mettais à la place d’Arthur, ressentais sa haine et son antipathie pour son père. D’un autre côté, la voix d’Edouard qui nous murmure qu’il a essayé de renouer… mais qu’il est trop tard. Deux personnages attachants à leur manière. On essaie de les appréhender et de les comprendre. Ce que j’ai aimé, c’est cette quête d’identité du père d’Arthur. Ce dernier va découvrir LE vrai Edouard.

  C’est un roman qui se lit très bien, avec une belle fluidité grâce aux événements narrés. Il se passe toujours quelque chose, on fait toujours une découverte sur la vie d’Edouard, à travers les yeux d’Arthur. Je n’ai pas cessé de me poser cette question : Edouard est-il réellement parti ? Parce qu’à force de mettre tout en scène comme le dit son fils… peut-être a-t-il mis en scène sa disparition. Et que son fils est là, pour le retrouver à la fin, en ayant appris à le connaître. Tout ce passé, enterré par Edouard, va refaire surface. On ne sait pas si c’est pour le bien d’Arthur, mais en tout cas, cela aura le mérite d’éclaircir les choses. Et peut-être que le fils qui pensait être dans l’oubli, changera d’avis sur son père qui avait une vie torturée.

  Amélie Antoine écrit vraiment bien. Elle réussit à transmettre des émotions à son lecteur et ce n’est pas facile. On finit le roman avec un sentiment de boucle bouclée et c’est très salvateur. N’hésitez donc pas à vous le procurer. Vous passerez un bon moment malgré des thèmes assez durs et des événements difficiles pour les personnages.

Ma note : 8/10

Merci à Amélie Antoine et aux éditions Le livre de poche pour ce partenariat !